Moins polluer n’est plus une option. C’est même devenu un impératif et que ce soit de manière collective ou individuelle, des actions sont à mener, des habitudes doivent changer et d’autres doivent se mettre en place, de façon à évoluer vers des modes d’existence plus vertueux et plus durables. Mais comment moins polluer ? Par où commencer et quelles actions mettre en place pour contribuer à la préservation de notre environnement ? Dans cet article, découvrez comment chacun peut participer à sa façon et selon ses possibilités pour commencer dès maintenant à moins polluer.

Manger moins de viande

Nos habitudes alimentaires nous amènent à consommer trop de viande. Mauvais pour notre santé, cet excès est également préjudiciable à l’environnement, et les effets de la (sur)production de viande sur notre planète sont effarants. L’élevage intensif est responsable de nombreux maux :  émission démesurée de gaz à effet de serre, surconsommation d’eau, déforestation massive … Consommer moins de viande au profit de protéines végétales contribue à la diminution de votre empreinte carbone, donc vous polluez moins.

Consommer bio, local, de saison

L’idéal est de réunir ces 3 caractéristiques lors de l’achat de vos aliments. Néanmoins, chacune d’elle présente sa part d’avantages et contribue à moins polluer.

Consommer bio

En choisissant des produits bio, vous vous faites du bien car vous n’absorbez pas (ou moins) de pesticides et autres engrais chimiques. Côté environnement, vous contribuez à diminuer l’utilisation de ces substances.

Consommer local

Les produits locaux n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres dans des cargos ou des camions, ce qui allège considérablement leur empreinte carbone, et donc la vôtre. Par ailleurs, promouvoir la consommation de produits locaux contribue au développement de l’activité des producteurs locaux et participe à l’économie locale au lieu de favoriser de grands groupes industriels, souvent peu vertueux en matière de pollution.

Consommer de saison

Manger des fruits et légumes de saison est aussi une nouvelle habitude à adopter. Craquer sur des cerises à Noël ou se régaler de nectarines en février a forcément un l’impact environnemental n’est pas anodin. Savoir attendre la bonne saison pour apprécier des fruits gorgés de soleil, sucrés et juteux fait partie des plaisirs de la vie !

Réduire ses déchets

En 2020, les ménages français ont produit 29,8 millions de tonnes de déchets (source INSEE). Pour diminuer ce volume, les efforts de chacun doivent s’orienter autour de deux grands axes, qui sont l’arrêt du jetable et le recyclage.

Faire la chasse au jetable

Les produits jetables sont un véritable fléau pour la planète. Le plastique se désagrège en fine particules, polluant les sols, l’air, l’eau douce et les océans. Les sites de traitements des déchets tournent à plein régime : stockage, enfouissement, incinération. L’utilisation d’articles jetables est à l’origine de montagnes de déchets qu’il appartient à chacun d’entre nous de faire diminuer. Dites STOP à l’usage abusif du plastique et adoptez les contenants durables et réutilisables, comme les gourdes en métal, les boîtes de conservation en verre pour vos aliments ou les sacs de courses en tissu.

Recycler, trier, composter

Réduire nos déchets signifie en produire moins. Cependant, c’est dès l’acte d’achat que le déchet qui va être généré doit être envisagé, en choisissant des équipements réparables, par exemple, ou en achetant des produits en vrac pour diminuer les emballages. D’autre part, le sort que l’on réserve à nos déchets est également d’une grande importance. Le recyclage permet de valoriser les déchets, à conditions de les intégrer dans une filière dédiée. En triant correctement vos déchets, vous facilitez le processus de collecte et de traitement des déchets recyclables. Et un déchet recyclé n’est plus un déchet, donc la pollution diminue, grâce à vous. Par ailleurs, de nombreux déchets compostables finissent dans nos poubelles alors qu’il pourraient se transformer en engrais riche et naturel, véritable trésor des jardiniers.

Comment moins polluer est l’affaire de tous, et aucun geste n’est anodin, dans le bon sens comme dans le mauvais. Il n’appartient qu’à nous de modifier nos comportements, sans chercher systématiquement la facilité, sans se dire que les autres le feront bien à notre place. Il est important que chacun prenne conscience de son rôle et de son impact sur le cours des choses, car c’est la somme de nos actions individuelles qui contribue à polluer moins. L’écologie n’est ni une mode, ni un courant politique, c’est une nécessité.

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